Le coin des écrivains

Le plus beau des cadeaux de Noël

 

anabelle-stoty.jpg Une histoire écrite par Anabelle

Illustration : Carte-virtuelle.com

 

 

      Il était une fois, à l’approche de Noël, dans un petit village lointain et reculé, une jeune femme prénommée  Magilha qui vivait avec toute sa famille. Elle était enceinte de neuf mois.

 

La veille de Noël, la future maman se trouvait dans la maison familiale quand elle commença à sentir les premières contractions. Il fallait rejoindre la maternité au plus vite ! Mais le village était tellement isolé que toute la famille s’inquiéta de la situation.

Le plus jeune de ses frères proposa de profiter du traineau du Père-Noël quand il passerait.

-          Ne sois pas ridicule, la situation est urgente, et on n’a pas le temps d’écouter tes enfantillages. Le père-Noël c’est une histoire pour les enfants, et tu as passé l’âge ! lui répondirent ses grands-parents.

 

 

Ils furent tous interrompus par une grosse et douce voix :

-          Excusez-moi de vous déranger, bien que déranger ne soit pas le mot approprié puisque je ne suis pas sensé exister.

Le jeune enfant se réjouit en criant que le Père-Noël existait bien et que cette fois, ils étaient obligé de le croire.

Toute la famille se confondit en excuses et s’empressa de demander au célèbre monsieur aux rouges habits d’emmener au plus vite Magilha  à la maternité.

 

Bien emmitouflée sous une chaude couverture, elle découvrait bientôt son village depuis le ciel. Ils traversèrent  de nombreuses contrées sauvages et arrivèrent enfin devant la maternité. Vous auriez vu la tête des sages femmes en voyant l’étrange attelage atterrir devant leur porte !

 

Le Père-Noël prit congé car il avait encore beaucoup de cadeaux à distribuer en cette nuit de Noël. La jeune maman donna naissance à une petite fille qu’elle appela Keïla, ce qui signifie Noël dans la langue de son village.

 

 

Sens figuré

Une histoire écrite par

Amandine, Paula, Alice et Tatiana

 


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-          Maman, Maman ! Pourquoi dit-on que les murs ont des oreilles ?

-          Oh, cesse de me casser les pieds, j’ai d’autres chats à fouetter.

 

-          Ce n’est pas que je cherche la petite bête, mais ça veut dire quoi avoir les yeux plus gros que le ventre ?

 

-          Arrête de me casser les oreilles avec tes histoires sans queue ni tête !

 

 

 

Orthograffe

Une histoire écrite par

Amandine, Paula, Alice et Tatiana

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Illustration : Bou 2006

 

Jet m’ont père mis décrire deux puis queue l’a gras mère apprit ça retrait eux.

Avent, geai taie tout jour maux vêt an orthograffe !

 

 

 



La légende de Champavier

 

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Une Histoire de Chloé M.

Illustration : images.topflood.com

 

 

 

-          Me voilà enfin tranquille, c’est incroyable ce qu’ils ont été bruyants aujourd’hui !

Une petite ombre se glissait à travers les murs libérés par la sonnerie annonçant la fin de la journée des classes. Cela faisait près de quatre-vingt ans que cet étrange phénomène se manifestait chaque soir. Tout avait commencé en 1932. L’établissement, encore flambant neuf, n’accueillait à cette époque que des jeunes filles. Cette année là, deux d’entres-elles redoutaient comme d’habitude de se rendre à l’école. Elles étaient la risée de toutes leurs camarades depuis qu’elles n’avaient osé se baigner à la piscine lors des cours d’éducation physique.

 

 

Les deux jeunes filles, Anna et Chloé ne supportaient plus cette situation. Elles décidèrent de prouver leur courage en s’introduisant dans une inquiétante demeure pour y dérober un objet.

Tous les enfants du quartier avaient entendu parler de cette maison hantée, certains d’entres-eux y avaient déjà distingués d’étranges lueurs.

 

 

Elles étaient entrées sans trop de problème. La porte du jardin n’était pas verrouillée, quant à la porte d’entrée, elle était carrément entrouverte, il avait suffit de la pousser. La pièce était sombre et poussiéreuse. Elles ne souhaitaient qu’une chose, trouver au plus vite un objet prouvant leur venue et quitter ce sinistre endroit. Anna s’apprêtait à saisir à cet effet un chandelier posé sur une commode en bois quand elle poussa soudain un hurlement de peur. Elle venait d’être traversée par un fantôme ! Chloé observant la scène était figée sur place, incapable de prononcer le moindre son.

 

 

-          N’ayez pas peur de moi, je ne vous veux aucun mal. Regardez, je suis un enfant comme vous, personne n’entre jamais ici et je me sens tellement seul. Dit le petit fantôme.

Chloé, d’une voix tremblante lui répondit :

-          et si vous veniez habiter dans notre école ? Vous pourriez devenir notre ami.

Le petit fantôme, sans hésitation, accepta la proposition.

 

Le lendemain, pour la première fois depuis longtemps, les deux amies furent impatientes de se rendre à l’école. Désormais, elles se moquaient bien de l’avis des autres élèves et gardèrent précieusement leur secret. A chaque fois qu’elles le pouvaient, elles ne manquaient pas de rendre visite à leur nouvel ami qui avait élu domicile dans le grenier de l’école. De temps en temps, encore aujourd’hui, lorsqu’une une affiche tombe, lorsqu’une porte claque brusquement, on peut deviner la présence de cet étrange élève… Mais chut ! C’est un secret.

 

 





 

encreLe tueur
à l’encre noire

D’après une idée originale de Tatiana B.

 

 

 

      Il était minuit passé et je ne parvenais pas à m’endormir. Il y avait du vacarme au-dessus, ce qui était bizarre car il n’était sensé habiter personne à cet étage. Tout à coup, un bruit sourd survint, puis plus rien. Je courus prévenir ma mère. Je ne trouvais qu’une lettre posée sur la table du salon.

 

Mon Chéri,

 

Je suis partie à la recherche de

Papi car il a disparu une fois de plus. Ne t’inquiète pas, tu sais qu’il est devenu très distrait !

 

Je t’aime.

 

Maman

  


Je décidais alors d’agir seul. J’enfilais une paire de chaussures sans même prendre le temps de faire les lacets, glissais le message dans ma poche, claquais la porte et dévalais les escaliers en courant. Je ne me rendis pas immédiatement compte de la pluie pourtant battante et courus jusqu’à la porte de l’inspecteur Salomon.

 

C’était un vieil ami de la famille. Il était enquêteur avec mon père et ne s’était jamais vraiment remis de son décès. Depuis ce tragique moment, il s’occupait de moi avec soin.

 

Malgré l’heure tardive, je tapais 3 fois de toutes mes forces. Sans doute surpris par une irruption aussi tardive, il entrouvrit la porte et me scruta d’un drôle de regard.

Je me mis à crier :

-          Mon Papi a été enlevé, j’en suis sûr ! Il a …

Il m’interrompit brusquement :

-          STOP ! arrête de crier, je ne comprends rien, qui a-t-il ?

Je repris ma respiration et tâchais de retrouver un semblant de calme. J’expliquais alors les bruits sourds et inexpliqués et présentait le message tout chiffonné de ma mère. Il y jeta un rapide coup d’œil et il décida d’aller voir de plus prêt ce qui avait bien pu se passer au dessus de chez moi.

 

 

Nous montâmes silencieusement les escaliers en essayant d’éviter les marches craquantes en bois. Salomon se positionna devant moi, sortit son pistolet et entrouvrit la porte du grenier de l’immeuble. La pièce était sombre et poussiéreuse. L’inspecteur sortit son briquet et une faible lueur illumina les murs. Je poussais un cri d’effroi. Une photo de mon grand-père avec un message griffonné était maintenu sur une porte par un couteau profondément planté. Je lus, la voix tremblante, ce qui était inscrit. « Salomon, je t’aurais toi est tes amis ! ». Je remarquais de grosses taches d’encre, le stylo du malfaiteur devait être abimé.

 

 

 

Le lendemain, je me rendis à la librairie du quartier afin d’y trouver un ouvrage consacré aux techniques d’investigation. Je manquais cruellement d’expérience en ce domaine. J’aimais bien cette boutique, elle était envahie de livres du sol au plafond. Mon attention fut attirée par un regroupement de personnes. Un écrivain dédicaçait son dernier roman. Je m’approchais autant que possible et pus bientôt lire ce qu’il écrivait sur ses dédicaces. Tout mon être se figea lorsque j’y remarquais des gouttes d’encre semblables à celle découverte sur le macabre message du grenier.

 

 

A suivre…

 



La machine à remonter le temps

Auteur : Alice B.

Illustration : Léonard®

 

 

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Une voix sortait des haut-parleurs d’un long couloir blanc :

-          Les trois savants attendus par le professeur Jack Burton doivent se rendre au laboratoire n°12.

Ce vieil inventeur était réputé pour être un peu loufoque. Ses inventions étaient en général pour le moins étranges.

Il venait de terminer une machine, mais personne n’avait encore testé son efficacité.

Alors, les trois savants étaient franchement impatients d’expérimenter cette invention.

 

Ils entrèrent sans faire de bruit et découvrirent un amoncellement de toutes sortes de bizarreries, d’alambiques et de tuyauteries fumantes.

Jack se précipita pour les accueillir chaleureusement :

-          Entrez, entrez chers confrères ! Je m’en vais vous présenter ma plus belle invention. C’est une extraordinaire machine à remonter le temps mais comme vous le savez, je n’ai pas encore eu l’occasion de l’essayer et c’est la raison de votre venue.

- Nous sommes impatients de l’essayer, dirent en cœurs les trois invités.

A suivre... 

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